IG et ADN de la pierre
Depuis des années, le SNROC agit pour défendre et valoriser les matériaux et les produits français. Il a participé à de nombreuses initiatives pour sensibiliser les élus et les pouvoirs publics sur les effets des importations à bas prix en provenance de pays émergents et sur leur responsabilité dans l’attribution des marchés publics.
Il milite pour l’intégration dans le Code des marchés publics d’une clause de « mieux-disant social et environnemental ». Il a agi juridiquement auprès des fabricants de pierre reconstituée pour assainir leurs pratiques en matière de publicité.
L’ouverture en mars 2014 du dispositif d’Indication Géographique (IG) aux pierres naturelles françaises a marqué une avancée majeure dans la valorisation des roches ornementales et de construction françaises et dans la lutte contre les tentatives d’usurpation, d’imitation ou d’évocation trompeuse.
Le SNROC joue un rôle de premier plan dans l’application de l’IG aux pierres naturelles en sensibilisant, depuis 2011, les élus et l’administration, en coordonnant l’action de l’ensemble de la filière Pierre Naturelle, et en négociant directement avec les pouvoirs publics.
Aujourd'hui, le Granit de Bretagne, la Pierre de Bourgogne sont homologués Indication Géographique depuis 2018. Les Pierres marbrières de Rhône-Alpes (porté par l'association Rhônapi) le sont depuis décembre 2019, ainsi que la Pierre d'Arudy depuis le 12 novembre 2020 (porté par l'association IG Pierres Naturelles de Nouvelle Aquitaine).
Ce dispositif va notamment pouvoir s'appuyer sur une méthode scientifique d’identification des pierres naturelles (ADN de la pierre), mise au point par le CTMNC, à la demande du SNROC. Il permettra, en cas de litige, de déterminer et de garantir l’origine réelle du matériau.
